théâtre

Les Rustres

Auteur-e(s) : Carlo Goldoni


🗓️ Date de la première : Le 18 octobre 2013

📍Au Proscenium Rue Souverain-Pont 28, 4000 Liège 


Dans l’Italie du XVIIIè siècle, quatre rustres exerçant leur absolutisme masculin sur leurs épouses ont décidé de marier ensemble deux de leurs enfants. Mais à la condition expresse qu’ils ne se rencontrent jamais avant la noce ! Malgré leur despotisme domestique, leurs épouses se liguent pour que les jeunes gens puissent se voir avant la signature du contrat. A la découverte du pot aux roses, le dilemme va se poser pour ces hommes jaloux de leur toute puissance : marier les enfants coûte que coûte ou les enfermer à jamais dans des lieux reclus, avec leurs désobéissantes mères.

La pièce

Chez Goldoni, écrivain du Peuple, c’est à l’intérieur de la bourgeoisie que se déclarent les conflits de générations, que prend corps l’impatience des femmes envers l’absolutisme masculin. Aucun personnage n’est dénué de bonté et c’est là que s’opère le conflit entre sagesse et dérèglement, moralité et immoralité. Cette comédie échevelée, burlesque aux dialogues savoureux, offre une résonance évidente avec des situations existantes aujourd’hui à travers le monde, où la liberté des femmes reste un combat de chaque instant et où la toute puissance masculine empêche les familles de vivre dans l’harmonie, par le simple fait du bonheur d’être ensemble et de s’aimer. C’est le message que Felice, la rebelle, celle par qui le scandale arrive, va délivrer aux Rustres, ébahis de tant d’audace, mais secrètement fiers d’avoir épousé des femmes aimantes et combatives. Car au final, à quoi bon mâcher ses mots, c’est bien d’amour qu’il est question !


Distribution :

Linda Brose, Virginie Brouwers, Christine Collignon, Nicolas Duculot, Michel Fourré, Bernard Genin, Thibault Moës, Francesco Nobile, Jean-Marc Piron et Valérie Siino accompagnés en musique par Luc Donnay

Mise en scène : Sylvain Plouette assisté de Chloé Petit
Scénographie : Chloé Petit, réalisée avec l’aide de Daniel Deswert et Joël Vandenberghe
Création lumière : Sylvain Plouette
Régie : Sylvain Plouette et Julien Simon


A propos de l’auteur-e

Carlo Goldoni (1707-1793) est un dramaturge italien. Son père est un marionnettiste. Très jeune, Goldoni s’intéresse au théâtre, en jouant avec des marionnettes. Cette approche influencera ses œuvres futures. Avant de se consacrer à l’écriture et au théâtre, il a travaillé comme avocat et juriste pendant des années. Ce métier marquera également son œuvre. Goldoni a testé plusieurs styles, comme la tragédie, avant d’opter pour la comédie. Son œuvre se situe dans une charnière entre la commedia dell’arte et le théâtre classique.

En effet, à cette époque, la commedia dell’arte, bien que très populaire, commence à s’épuiser : les scénettes et personnages deviennent redondants et le comique se fatigue. En grand admirateur de Molière, Goldoni essaye de composer entre ces deux influences mais il n’est pas un intellectuel et n’a pas le verbe moliéresque. Son style gardera certains ressorts de la commedia dell’arte (par exemple, l’importance du rythme) en y amenant une chose de révolutionnaire : le texte ! Son théâtre est aussi proche de la comédie d’intrigue, qui met en scène de nombreuses actions et rebondissements.

Mais on peut surtout qualifier ses œuvres de comédies de caractères. En effet, elles mettent en scène des personnages ayant un défaut particulier. Toute la pièce repose donc sur ces caractères, que l’on met dans différentes situations pour en observer les réactions et les nuances. Ce genre comique est donc intemporel et universel car il est sujet de la nature humaine. La pièce « Les rustres » a été rédigée en 1760 et représentée pour la première fois à Venise le 16 février de la même année, à la fin du carnaval. Elle est aujourd’hui jouée par plusieurs compagnies en Europe car elle reste tout à fait actuelle, comme de nombreuses œuvres de Goldoni. Le texte fait donc partie du répertoire classique. Et le « vrai classique » est écrit hier pour aujourd’hui et en pensant à demain.


Le mot du metteur·se en scène :

La mise en place se fait naturellement par les comédiens. Ils sont constamment dirigés et aidés afin de laisser leurs personnages prendre place dans l’aire de jeu. Ainsi, chaque déplacement est motivé par le personnage et non par une demande du metteur en scène. Le ressort essentiel est de jouer avec plaisir ! Jouer son rôle dans la situation. Tout est mis en scène pour permettre à l’acteur de jouer son rôle. Le spectateur vient voir jouer des comédiens. Les costumes et le décor vont dans le sens du jeu également et non vers une époque ou un réalisme. Pour l’aspect musical, un musicien vous accompagne tout au long de votre soirée. L’objectif de ce « projet » est de faire découvrir aux comédiens amateurs une forme de jeu (clownesque) et d’offrir le plaisir de ce code de jeu aux spectateurs.

Travailler et mettre en scène un auteur comme Goldoni est un pur plaisir car il nous ramène à l’essentiel, le jeu d’acteur mais aussi à l’esprit de troupe ! C‘est toute une équipe qui donne le meilleur pour vous offrir une soirée théâtrale et divertissante dans un cadre propice à ce genre de rendez-vous, le Proscenium.


Dans la presse :

« Un morceau d’anthologie de la comédie italienne, écrit en 1760 en vénitien, mais toujours d’actualité ». (La nouvelle république)

« Le texte de Carlo Goldoni n’a rien perdu de sa superbe ». (L’Avenir)

« Prenez quatre barbons, quatre beaufs grossiers, radins, prudes, machistes. Tout pour plaire. Mettez en face quatre jolies femmes futées mais frustrées, enfermées, maltraitées (au moins trois d’entre elles) par nos pignoufs. Ça donne “Les Rustres”, un chef-d’oeuvre de plus de Carlo Goldoni, poète italien du XVIIIe siècle, l’un des plus fins, des plus étonnants écrivains de son pays ». (L’Express)

Les amazones

Auteur-e(s) : Jean-Marie Chevret


🗓️ Date de la première : Le 24 mai 2013

📍Au Proscenium Rue Souverain-Pont 28, 4000 Liège 


Trois joyeuses célibataires , un peu égratignées de la vie, cohabitent
pour oublier les affres de leur coeur en jachère. C’est le bonheur ! Jusqu’au jour
où débarque Guillaume, bel étalon , qui va vite devenir la proie d’un
frénétique safari.

La trame de fond de cette comédie repose en fait sur le problème de la solitude,
du célibat, de la crise de la quarantaine. Certes, chacun se fabrique sa carapace,
se réfugie derrière de faux prétextes, se raconte des histoires, mais tôt ou tard,
le vernis finit par craquer et la vérité n’en est alors que plus dure à supporter ou
à affronter.

Jean-Marie Chevret a su très habilement traiter un sujet grave sur le ton de la
comédie. Les spectateurs tombent très rapidement sous le charme des situations
cocasses qui s’enchaînent, et entrent immédiatement dans le jeu de ce quintet
infernal. On rit sans retenue de la première à la dernière réplique.


Distribution :

Dominique Albert, Jean-Michel Cuyvers, Laurence Kremeer, Isabelle Masson et Dimitri Podgornii

Mise en scène : Henri Siply et Marie Purnelle
Scénographie : Joël Vandenberghe réalisée avec l’aide de Daniel Deswert et Myriam Lebrun
Création lumière : Henri Siply et Joël Vandenberghe
Régie : Willy Rinkens et Julien Simon


A propos de l’auteur-e

Jean-Marie Chevret est un auteur et metteur en scène. Après avoir suivi les cours du Conservatoire de Tours, il travaille avec André Cellier au Théâtre de Tours puis suit les Cours Simon à Paris pendant deux ans. Il écrit pour le théâtre : «Vous êtes libre» (one woman show de Dominique de Lacoste, 1999), «Le Squat» (nominée aux Molières 2000). Jean-Marie Chevret a su très habilement traiter un sujet plus ou moins grave sur le ton de la comédie. Les spectateurs tombent très rapidement sous le charme des situations cocasses qui s’enchaînent, et entrent immédiatement dans le jeu de ce quintet infernal. On rit sans retenue de la première à la dernière réplique.


Le mot du metteur·se en scène :

Pour nous, il s’agit de la deuxième approche du même auteur (Le Squat) Mais cette fois, voici une comédie qui ne se prend pas la tête, drôle. Oserions-nous dire simplement drôle ? Sauf que faire rire est une mécanique complexe. Les comédiens l’ont vite compris et cette pièce est une succession de phrases assassines et de situations cocasses. On rit du début à la fin, sans se poser de question. Comme d’habitude dans notre travail, nous avons passé du temps à construire des personnages atypiques qui séduisent autant avec leurs attitudes qu’avec leurs répliques.


Dans la presse :

« D’une drôlerie irrésistible et ravageuse, Jean-Marie Chevret a écrit cette pièce chronique avec justesse et tendresse. Ses formules à l’emporte-pièce – comme les situations – font mouche. (…) On rit beaucoup, de grand coeur, d’éclats libérateurs. »

Le Parisien

« La pièce mise tout sur l’humour, sans négliger la tendresse. Les situations, truffées de quiproquos, sont certes cocasses mais osent briser quelques idées reçues sur l’homosexualité. »

JDD

« On est vite entraînés dans un tourbillon d’anarchie amusée, mis en scène à toute berzingue. La vie, la vraie a fait irruption sur le plateau. Et quand, comme ici, la gouaille chevauche a cru une tendresse muette (mais toujours palpable) qui lie les personnages jusque dans leur bêtise immature, on est piégé. Trois comédiennes constituent le coeur drolatique de ce festival de dérision et d’autodérision, de rosseries hautement assaisonnées et de piques jubilatoires. »

A Nous Paris !

Chocolat-piment

Auteur-e(s) : Christine Reverho


🗓️ Date de la première : Le 15 mars 2013

📍Au Proscenium Rue Souverain-Pont 28, 4000 Liège 


Une année de plus, il paraît que c’est pas dramatique. Mais ça dépend à quel âge on l’a, non !? Et puis quand le nombre de bougies est inversement proportionnel à ce qui vous reste à vivre, vous trouvez ça festif, vous ? »

Ce gâteau d’anniversaire au chocolat-piment, Paul s’en serait bien passé ! Tout comme de la visite de ses deux filles et de son gendre! Enfin surtout de celle de son gendre ! Et puis les cadeaux, comme les surprises peuvent s’avérer parfois bien embarrassants… et le piment peut se révéler aussi doux que le chocolat peut devenir amer…

Cette comédie finement épicée croque les relations père-fille avec beaucoup de tendresse et d’humour, des tranches de vie chocolatées et pimentées et un dénouement aussi inattendu que bouleversant…

Quatre nominations aux Molières 2007 dont celle de meilleur auteur francophone vivant


Distribution :

Carole Cuelenaere, René Dupont, Nastasja Caneve, Patrick De Froidmont et Laurence Grignard

Mise en scène : Jean-Pierre Boxus assisté de Pascale Delens

Catégorie 3.1

Auteur-e(s) : Lars Noren, traduction de Jacques Serena et Katrin Ahlgren


🗓️ Date de la première : Le 4 janvier 2013

📍Au Proscenium Rue Souverain-Pont 28, 4000 Liège 


En Suède, la catégorie 3.1 est la classification administrative qui désigne les cas sociaux. C’est également le surnom d’un quartier qui, à Stockholm, leur sert de refuge. Là, alcooliques, prostituées, schizophrènes, chômeurs, marginaux, drogués, SDF se sentent chez eux.

Pendant des mois, Lars Noren a côtoyé ces bannis qui font la manche pour un MacDo. Il les a écoutés et leur a rendu la parole. Catégorie 3.1 raconte la barbarie insidieuse de notre époque.

Après « Trainspotting » et « Harvey », Luc Jaminet poursuit, sous un nouvel angle, la critique de notre société néolibérale effrénée qui fabrique des individus en perdition.


Distribution :

Anne Deckers, Thomas Ladrière, Bernard Lapière, Céline Masset, Elodie Roman, Benjamin Vrancken, Laurence Welkenhuyzen

Mise en scène : Luc Jaminet
Scénographie : Jean Vangeebergen

Moins 2

Auteur-e(s) : Samuel Benchetrit


🗓️ Date de la première : Le 26 octobre 2012

📍Au Proscenium Rue Souverain-Pont 28, 4000 Liège 


Paul Blanchot et Jules Tourtin ne se connaissent pas. Ils ne sont pas voisins, ils ne sont pas collègues, ils ne sont même pas de la même famille. Leur seul point commun : ils vont mourir. Dans une semaine pour l’un ; dans deux -tout au plus- pour l’autre. Rongés tous les deux par une maladie incurable.

Cela peut-il prêter à rire ? Samuel Benchetrit nous laisse à penser que oui. Partant d’une trame simple et dénuée de prétention, il tisse le portrait de deux personnages pittoresques, cocasses et émouvants. Deux ancêtres qui, sur un coup de tête, préfèrent les errances et la fuite le long des routes plutôt que la mort lente attendue dans un lit d’hôpital froid…

On a peut-être l’âge de ses artères, mais le cœur, lui, n’a pas d’âge. Alors, lorsque, embarqués dans un périple improbable, ils rencontrent une femme enceinte délaissée par son mari, leur fuite prend des allures de quête. Et nos deux malades ne sont pas au bout de leurs surprises. Ni au bout de leur chemin. Jouant avec un humour cinglant sur des répliques finement ciselées, Benchetrit nous emmène dans un voyage qui pourrait être initiatique s’il n’était le dernier voyage d’une vie. De deux, en l’occurrence. L’humour y est féroce, burlesque, décalé et les situations plus inattendues les unes que les autres. De révélations en découvertes, de fous rires en crises mélancoliques, Paul et Jules nous dressent, avec une jubilatoire délectation, le portrait de deux vies attendrissantes et drôles. Car au fond , c’est peut-être ça, vieillir : apprendre à ne plus tricher avec la vie. Il ne vous reste plus qu’à vous laisser emporter dans ce « road-trip » décalé, où l’âge n’a plus de barrières. Et, peut-être, sortant de la salle, vous direz-vous : « Et si le plus bel âge de l’amitié, c’était la vieillesse ? ».


Distribution :

Denis Duculot, René Dupont, Virginie Kevers et Thibault Moës

Mise en scène : Jean-Michel Cuyvers
Scénographie : Dominique Chenut et Daniel Deswert
Régie : Julien Simon et Willy Rinkens


A propos de l’auteur-e

Issu d’une famille modeste (son père est serrurier), il met un terme à sa scolarité à 15 ans pour se lancer dans la vie professionnelle1. Accumulant les petits emplois, il travaille par exemple comme assistant photographe ou comme ouvreur de cinéma. En 2000, il publie son premier roman, Récit d’un branleur. Après avoir réalisé deux courts-métrages, il passe au long en 2003 avec la comédie Janis et John, où il dirige sa compagne de l’époque Marie Trintignant. Samuel Benchetrit garde un souvenir douloureux de son adolescence, un thème souvent abordé dans ses romans, de plus en plus personnels. À 33 ans, il entame ainsi sa biographie en 5 tomes sous le titre Les Chroniques de l’Asphalte, dont le 1er tome est paru en 2005 et le deuxième en 2007. Le troisième tome de la série sort en 2010. En 2008, il revient au cinéma avec J’ai toujours rêvé d’être un gangster, qui reçoit notamment le prix du meilleur scénario au Festival du film de Sundance 20082. En 2009, il publie un nouveau roman, Le Cœur en dehors, qui obtient le prix populiste 2009. En 2011 sort son 3e long métrage, Chez Gino, avec José Garcia. Pour le théâtre Samuel Benchetrit a écrit et mis en scène « Comédie sur un quai de gare » et « Moins deux ».

Un pays aux mille chansons

Auteur-e(s) : Laurent Jadin sur des arrangements musicaux de Line Adam


🗓️ Date de la première : Le 7 septembre 2012

📍Au Proscenium Rue Souverain-Pont 28, 4000 Liège


Un mystérieux voyageur nous ouvre son bagage. Il a parcouru notre beau pays et en a rapporté une multitude de chansons. Modernes ou de notre enfance, célèbres ou à découvrir, douces ou endiablées, elles vous emporteront dans un périple musical que vous n’oublierez pas de sitôt. Vous y retrouverez les plus grands noms de la chanson belge: Brel, Maurane, Adamo, Lafontaine, Rapsat…

Tantôt touchant, tantôt rythmé, ce spectacle familial vous fera passer une soirée mémorable.


Distribution :

Eve Brasseur, Anne Deckers, René Dupont, Laurent Jadin, Colette Martello, Eric Martello, Stéphane Strepenne et Maria Tridetti, accompagnés par Georges Englert et Tristan Gilet

Mise en scène : Laurent Jadin
Scénographie : Dominique Chenut, Daniel Deswert et Laurent Jadin
Création lumière : Jean-François Bertrand
Régie : Pascale Delens et Rudy Monor

Harvey

Auteur-e(s) : Mary Chase, adaptation de Luc André


🗓️ Date de la première : Le 6 janvier 2012

📍Au Proscenium Rue Souverain-Pont 28, 4000 Liège 


« J’ai lutté toute ma vie avec la réalité… et depuis que j’ai rencontré Harvey, je suis heureux de déclarer que j’ai finalement eu raison d’elle ! » Elwood Dowd.

Elwood est un marginal qui prétend avoir pour ami un grand lapin blanc prénommé Harvey, visible de lui seul. Sa sœur trouvant ce comportement excentrique de plus en plus embarrassant et l’ami imaginaire encombrant, décide de le faire interner.

Commence alors, un enchainement de quiproquos et de revirements de situation qui compliquent considérablement l’affaire !!! Et la personnalité atypique et optimiste d’Elwood contamine de manière étrange le personnel de l’asile psychiatrique…

Une fable « vaudevillesque » et « philosophique ». Une véritable leçon de vie sur la capacité à l’émerveillement !!!


Distribution :

Dominique Albert, Anne Deckers, Françoise Defraigne, Etienne Gothier, Alain Hubert, Bernard Lapière, Francesco Nobile, Stéphane Strepenne, Eric Vandebroek et Laurence Welkenhuyzen

Mise en scène : Luc Jaminet

La Maison du Lac

Auteur-e(s) : Ernest Thompson, adaptation de Pol Quentin, Jean et Dominique Piat


🗓️ Date de la première : Le 21 octobre 2011

📍Au Proscenium Rue Souverain-Pont 28, 4000 Liège


Comme tous les ans depuis près de 50 ans, Tom et Kate passent l’été dans leur maison au bord du lac, quelque part en Amérique. Tom, professeur de grec à la retraite, est un vieux bougon qui accepte mal de vieillir. Kate, au contraire, pétille de vie et de malice. Il y a entre eux cette complicité et cette tendresse qui est le ciment des vieux couples. Quand leur fille Claudia annonce sa visite en compagnie de son nouvel amoureux, Kate saute de joie et Tom râle. Il n’a jamais accepté que sa fille ne soit pas le fils dont il rêvait et ses rapports avec Claudia sont toujours très tendus. De plus, Claudia a décidé de confier à ses parents son beau fils Billy pour la durée des vacances…


Distribution :

Luc Baba, Nicole Brahy, René Dupont, Georges Gason, Simon Hensen, Séverine Latour et Martin Lipszyc

Mise en scène : Jean-Michel Cuyvers
Scénographie : Dominique Chenut et Daniel Deswert
Création lumière : Michel Maguin
Régie : Jean-François Bertrand, Francesco Nobile et Willy Rinkens


A propos de l’auteur-e

L’adaptateur

“Etre mère, c’est l’enfer!” écrit Alphonse Daudet dans “L’Arlésienne”…

Etre père se révèle parfois tout aussi malaisé ! Etre fille n’est pas non plus si confortable… Surtout si des parents, amants d’exception, sont devenus avec le temps des complices égoïstes et tendres. Ce pourrait être un sujet de tragédie, puisqu’au fond “tout le monde a un peu raison”. Par bonheur, “La Maison du Lac” est une comédie. Elle obéit à la règle essentielle du genre qui est de plaire, de divertir et “de faire rire les honnêtes gens”. Tout y est dit… Mais l’amour, le charme et l’humour -vertus essentielles à la ville comme à la scène- permettent toutes les rudesses, toutes les franchises en évitant de trop grands déchirements.

Jean Piat

L’auteur

Né en 1949 dans le Vermont, Ernest Thompson connaît des débuts fracassants dans le métier d’écriture ; il vient juste d’achever ses études à l’université américaine et alors qu’il est comédien sans emploi et qu’il s’ennuie, il écrit La Maison du lac (On Golden Pond). Cette pièce le fait connaître dans le monde entier, elle est d’abord montée à Broadway en 1978 et Hollywood lui demande d’adapter son texte pour le cinéma. Deux immenses acteurs sont pressentis : Katharine Hepburn et Henry Fonda. Le film sort en 1981 et entre dans l’histoire du cinéma en étant récompensé par de nombreux prix. L’auteur lui-même se voit attribuer l’Oscar du meilleur scénario, le Golden Globe et Writer’s Guild Award. Ernest Thompson rencontre un deuxième grand succès au théâtre à Broadway avec sa pièce « L’Invitation à la valse » jouée par K. Hepburn et repris par Danielle Darrieux. En tant qu’acteur il a été marqué par de nombreux rôles dans des séries américaines populaires. Il écrit de plus en plus de scénarios de films et en 2001, il dirige l’adaptation télévisée de La Maison du lac. Aujourd’hui, Ernest Thompson s’est établi dans le New Hampshire, où il anime des ateliers d’écriture, tout près de l’endroit où fut filmé La Maison du lac.


Reste avec moi ce soir

Auteur-e(s) : Adaptation de Louis-Charles Sirjacq


🗓️ Date de la première : Le 2 septembre 2011

📍Au Proscenium Rue Souverain-Pont 28, 4000 Liège 


“Vous ne savez ni le jour, ni l’heure!…”

A l’heure où tout semble trop tard, un couple entame une salsa poignante et endiablée qui sera leur dernière danse. Elle et lui sont décidés à jeter un sort aux mensonges qui les ont menés au désastre. C’est le feu aux poudres, pour une mystérieuse explosion de larmes et de rires, de tendresse et de cruauté. Au bout du spectacle, porté par un duo de comédiens exceptionnels, on ne peut que repartir avec l’envie d’abattre les silences qui nous hantent. En musique, et de toute urgence.


Distribution :

Delphine Lardinois et Samuel Rizzo

Mise en scène : Jean-Pierre Boxus assisté de Pascale Delens
Scénographie : Dominique Chenut réalisée avec l’aide d’Alice Deneux et Daniel Deswert
Création lumière : Stéphane Strepenne
Régie : Jean-François Bertrand, Mathilde Pauquet et Pascale Delens


A propos de l’auteur-e

Flavio de Souza (http://www.flaviodesouza.com.br)

Ce personnage haut en couleur est né en 1955 à Sao Paulo, au Brésil. Il acommencé les beaux-arts et le théâtreà 6 ans.De 1971 à 1980, il a intégré un groupe de théâtre expérimental appelé Minogue Pod Studio, où il a développé,grâce à lacréation collective,sesactivités en tant qu’acteur, scénariste, décorateur, costumier, concepteur sonore et réalisateur. Il a écrit plus de 67 pièces. La première date de 1974. L’une d’elle, «Reste avec moi ce soir», a remporté plusieurs prix à Sao Paulo. Elle a été décentralisée à travers le Brésil, durantcinq anset a été représentée égalementà Buenos Aires, Milan, Paris et même à Beyrouth.

Flavio est aussi acteur, scénariste et réalisateur de films. Il est le créateur et scénariste de plusieurs séries télévisées primées pour les enfants et les jeunes, comme “Castelo Ra-Tim-Bum» et «le monde de la lune.” Il est actuellement écrivain et rédacteur en chef du programme “TV Xuxa”. Il a écrit plus de 35 livres, presque tous publiés, dont certains pour les plus jeunes, comme les «dessins de l’Amour et de la guerre», et d’autres pour le grand public, tels que “Vissi D’Arte”oula biographie de l’actrice Marilia Pera. Il est l’auteur et scénariste de films comme “Abracadabra” et d’émissions de télévision comme «Get Low». Il a dirigé plusieurs spectacles, notamment l’opéra “Hansel et Gretel», mis en scène au Théâtre Municipal de São Paulo, menée par Jamil Maluf et «Andersen Sweet Suite» pour le City Ballet de Sao Paulo et pour l’orchestre Répertoire expérimentale Regency Jamil Maluf.

Un personnage touche à tout et qui a le bonheur de réussir tout ce qu’il entreprend.


Le mot du metteur·se en scène :

Combien de fois, lors du décès d’un proche, n’avons-nous pas regretté de ne pas lui avoir dit tout ce que l’on ressentait pour lui ?

Combien de fois, dans un couple, les non-dits empoisonnent l’existence de celui-ci ?

Combien de fois, ne nous sommes-nous pas tus pour ne pas trahir les convenances ?

Combien de fois n’avons-nous pas eu envie de faire ou dire des choses sans aucunes limites?

Cette pièce est un peu une thérapie. Le rêve que nous aurions tous de pouvoir un jour dire tout l’amour que l’on ressent mais aussi de pouvoir crier toutes nos blessures,… et surtout de pouvoir faire la paix avec tous ceux qui nous ont côtoyés…

Une pièce d’espoir, d’amour, de tendresse,…. que nous avions envie de partager avec vous…

Jean-Pierre Boxus

Une comédie romantique

Auteur-e(s) : Gérald Sibleyras


🗓️ Date de la première : Le 1 avril 2011

📍Au Proscenium Rue Souverain-Pont 28, 4000 Liège 


Tout commence autour d’une rencontre entre un homme et une femme dans un espace on ne peut plus romantique : un hall de gare SNCF. Une attirance, un premier rendez-vous dans une chambre d’hôtel à Bruxelles, Marseille, Perpignan, Mulhouse… Jamais à Paris où vivent Léon et Anita, ces deux amants si heureux de se retrouver le temps d’une nuit et de partager cette folle ivresse. Au matin, chacun regagne sa vie, Léon retrouve son appartement parisien et son meilleur ami, Anita sa sœur et son beau-frère, un couple en pleine thérapie auprès d’un coach de vie. Tout irait bien si Léon n’était pas marié à une Australienne prénommée Jacqueline et si Anita ne devait pas épouser un beau et tendre comédien… Enfin c’est ce qu’ils se font croire. Invention d’adultère pour pimenter une histoire écrite d’avance. Jeu de l’amour, du hasard, et du mensonge…


Distribution :

Jacques Bataille, Laurent Jadin, Virginie Kevers, Eric Martello et Laurence Welkenhuyzen

Mise en scène : Marc Ledent
Scénographie : Dominique Chenut réalisée avec l’aide d’Alice Deneux et Daniel Deswert
Régie : Jean-François Bertrand, Mathilde Pauquet et Willy Rinkens


A propos de l’auteur-e

p>Gérald Sibleyras

Né en 1961, il est l’auteur de plusieurs pièces de théâtre dont « Le Banc » mais aussi « Vive Bouchon », « La Danse de l’Albatros » (nomination meilleur auteur), « La Retraite de Russie », « Une heure et demie de retard », « L’inscription » (3 nominations aux Molières 2004 dont meilleur auteur), « Le vent des peupliers » (4 nominations aux Molières dont meilleur auteur) et (prix « Laurence Olivier 2006 for Best Comedy »), « Un petit jeu sans conséquence » (9 nominations aux Molières 2003 dont meilleur auteur. 5 Molières dont meilleure création et meilleure pièce du théâtre privé)… Et la toute dernière : « Stand up »

Le Théâtre de Gérald Sibleyras a été traduit dans de nombreuses langues et produit dans de nombreux pays. En 2007, la SACD lui a décerné le « Prix Théâtre ». Il est également l’adaptateur du livret de Rabbi Jacob pour la comédie musicale de Patrick Timsit.


Dans la presse :

“La dernière pièce de Gérald Sibleyras … allie charme et humour. L’auteur…. a troussé une pièce pleine de charme. Des héros familiers, des jeunes gens indépendants – elle est habilleuse, lui, informaticien, et aussi désabusés en amour. … De l’humour et une forme de légèreté désenchantée agrémentent des situations banales pour le commun des mortels mais uniques pour les coeurs amoureux. (…) Il suffit d’un grain de sable comme un premier mensonge pour que le train de Cupidon déraille. ” – Nathalie Simon – LE FIGARO “

Cela rutile de bonheur !” – Le Canard enchaîné “

Des dialogues croustillants, des scènes hilarantes et des quiproquos qui fonctionnent à merveille : tous les ingrédients d’un vaudeville pour un excellent moment de détente. ” – Géraldine Lance “

Tout est dans le titre : Une Comédie romantique. Une histoire parmi tant d’autres. Du rire, des sentiments, un peu de rêve. Et c’est charmant.” – Le Point

“Drôle, français, anti-moderne et léger ! Une comédie romantique est un vaudeville agréable et enlevé, débordant de mauvais esprit. ” – www.causeur.fr

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