théâtre

Feu moi-même

Auteur-e(s) : Pipo Guillet


🗓️ Date de la première : Le 2 mai 2016

📍Au Proscenium Rue Souverain-Pont 28, 4000 Liège 


Gilbert Ampère, banquier qui respire la joie de vivre, est en congé aujourd’hui et il compte bien en profiter depuis son canapé. Sa malicieuse femme Gisèle, clerc de notaire, est elle aussi en congé. Mais elle compte bien bouleverser les plans de son mari et pimenter leur week-end lorsqu’elle découvre au détour de la rubrique nécrologique du quotidien local… l’avis de décès de son mari Gilbert !

Notre joyeux cinquantenaire se retrouve bien obligé malgré lui de se faire passer pour mort, pris dans le plan machiavélique échafaudé par sa femme afin de découvrir ce que leur famille et proches pensent réellement de lui !

De la sœur hypocondrio-hystérico-exubéro-vénale à l’amoureux transi en passant par le couple taquin de voisins retraités, nos deux comploteurs vont être pris dans un tourbillon de situations cocasses et condoléances on ne peut plus particulières. Une comédie légère pleine de peps, remplie de personnages hauts en couleur et attachants !


Distribution :

Rosanna Di Crescenzo, Martine Galère, Georges Gason, Francesco Nobile, Dimitri Podgornïi, Philippe Purper et Michèle Willimes

Mise en scène : Fanny Liberatoscioli
Scénographie : Daniel Deswert, avec l’aide de Jean-Michel Beaupain et Sabrina Di Pasquale
Régie : Julien Simon et Quentin Hupkens


A propos de l’auteur-e

Né en 1958 dans le village de Boisse en Charente Maritime, Jean-Claude Guillet se passionne dès son plus jeune âge pour le théâtre. Après une formation au métier d’acteur à Paris, il intègre la Compagnie du message avec laquelle il parcourt la France entière jouant tant du moderne que du classique et sera pendant 10 ans professeur au sein des ateliers de cette Compagnie. C’est à cette époque qu’il monte «Pipo et Titou», un spectacle de clown qu’il jouera de Paris à Marseille et qui lui donnera son fameux surnom. Il s’installera en 1998 à Pont Péan, mettant provisoirement de côté le théâtre pour s’adonner à une de ses autres passions : la musique. Et ce n’est qu’en 2007 qu’il reviendra à ses premières amours en fondant avec Gérard Guéguen la troupe des Arts Maniaques. Véritable touche à tout depuis 57ans, passionné de théâtre, acteur, clown, auteur, formateur, Pipo Guillet vous invite à partager sa folie à travers cette pièce déjantée qu’est «Feu moi-même» : «Une vraie pièce de boulevard très drôle dans laquelle le personnage du mari doit en permanence être présent sur le plateau, soit en rôle muet dans la chambre soit dans le salon».


Le mot du metteur·se en scène :

Lorsqu’on met en scène une comédie de caractère, il est avant tout important de travailler les personnages et d’atteindre le juste équilibre entre le burlesque et le naturel. Les comédiens doivent trouver le moyen d’être sincères tout en développant une dimension physique et gestuelle comique.

Monter une comédie de genre présente un défi : comment conserver l’impact émotionnel du texte tout en ne sombrant pas dans une mise en scène boulevardière plan-plan ? Il faut savoir rester ouvert à l’imagination, savoir déstabiliser le spectateur par des choix fous, illogiques sans pour autant aller à l’extrême inverse de la provocation gratuite et de la dispersion.

C’est pourquoi nous avons fait le choix de démultiplier les espaces de jeu, de rendre transparentes les séparations et de réintégrer le hors-scène. Cela crée un espace aux multiples facettes interconnectées dans lequel les mouvements forment une sorte de chorégraphie.

L’étudiante et Monsieur Henri

Auteur-e(s) : Ivan Calbérac


🗓️ Date de la première : Le 25 mars 2016

📍Au Proscenium Rue Souverain-Pont 28, 4000 Liège 


Constance, jeune provinciale, est étudiante à Paris. N’ayant pas beaucoup de revenus, elle cherche une petite chambre meublée pas trop chère. Henri est un septuagénaire à l’humeur bougonne poussé par son fils, Paul, à louer une de ses chambres et ce afin qu’il ne vive plus tout seul. C’est ça ou la maison de retraite !

Bien qu’Henri fasse de la résistance, Constance s’installe chez lui… La jeune et jolie souris matera-t-elle l’ours mal léché ?

Ce qui est sûr, c’est que la vie de chacun d’entre eux va s’en ressentir changée…


Distribution :

Nicolas Duculot, René Dupont, Delphine Gaspers, Camille Périlleux et Florine Roland

Mise en scène : Jean-Pierre Boxus assisté de Pascale Delens
Scénographie : Daniel Deswert
Régie : Dimitri Podgornii et Julien Simon


A propos de l’auteur-e

Une maîtrise en mathématiques et un DESS de cinéma en poche, Ivan Calbérac devient dès 1994 élève comédien à l’Ecole de la Belle de Mai et se produit bientôt sur les planches, au Théâtre de Trévise et au Théâtre de la Main d’Or. En 1995, il réalise son premier court métrage intitulé “Trop de chance”. Suivront “Les Années indigestes” en 1996 et “Le Réceptionniste” en 1997, un court pour lequel il remporte le concours de scénario au Festival de Clermont-Ferrand.

Ecrivant également pour la télévision (Amant de mes rêves), Ivan Calbérac saute le cap du long en 2002 en dirigeant Cécile de France et Bruno Putzulu dans la romance “Irène”. Poursuivant dans ce registre, il entraîne Alexandra Lamy et Julien Boisselier dans le tourbillon musical de “On va s’aimer” en 2006, non sans avoir écrit au préalable le scénario du film de danse “Alive” (2004). On le retrouvera par la suite à la réalisation d’”Une semaine sur deux (et la moitié des vacances scolaires)”, une comédie traitant à la fois des amours adolescentes et de la crise de la quarantaine.

Love and Money

Auteur-e(s) : Dennis Kelly


🗓️ Date de la première : Le 8 janvier 2016

📍Au Proscenium Rue Souverain-Pont 28, 4000 Liège 


Jess et David s’aiment. Elle rêve d’un sac hors de prix, lui d’une voiture de sport. Love & Money relate la descente aux enfers de ce couple endetté.

Une radiographie cinglante de notre société néolibérale dans laquelle l’Argent détruit les âmes à défaut de les enrichir. Un spectacle à l’humour british très noir, cynique, percutant… et éminemment salutaire !!!

Les êtres humains sont depuis toujours en quête du bonheur.Mais plus que jamais, dans une société standardisée aux valeurs ultralibérales, ils le cherchent là où il n’est pas : dans la consommation et dans la possession matérielle. Cette perdition est au cœur du texte de Dennis Kelly et l’éclatement volontaire du schéma narratif est l’allégorie de notre propre égarement.

« Ce qu’on appelle la société de consommation devrait être rebaptisé : Société de Tentation. » disait Frédéric Beigbeder. Cette tentation matérialiste compulsive ravage et détruit l’amour de David et Jess. Dans le texte de Dennis Kelly l’Avoir supplante l’Être et le détruit.

Ce propos multidimensionnel reflète la complexité du désordre consumériste dans lequel nous sommes tous impliqués. Mais loin d’un théâtre didactique ou donneur de leçon, Love & Money questionne notre époque et sa perte de valeurs en misant sur l’émotion et en offrant une magnifique partition à jouer aux comédiens.


Distribution :

Carole Cuelenaere, Delphine Gaspers, Thibault Moës, Dimitri Podgornï, Stéphane Strepenne et Stéphanie Vandervost

Mise en scène : Luc Jaminet
Scénographie : Daniel Lesage, Daniel Deswert et Jean-Philippe Humblet
Création lumière : Julien Legros
Régie : Pascale Delens, Kinou Nicoletti, Julien Simon et Merlin Jaminet


A propos de l’auteur-e

Dennis Kelly est né en 1970, à New Barnet au Nord de Londres, dans une famille catholique irlandaise modeste.

Il quitte l’école à 16 ans pour travailler pour Sainsbury’s, l’une des plus grandes chaînes de supermarché britannique. Il découvre le théâtre vers l’âge de 20 ans grâce à The Barnet Drama Centre, une jeune compagnie locale, et commence alors à écrire. Il décide ensuite d’entamer des études universitaires au Goldsmiths College de Londres et sort diplômé, avec les honneurs, en Drama and Theatre Arts. Il a 30 ans et écrit sa première pièce Débris.

Tels Sarah Kane ou Caryl Churchill, il s’affirme en rupture avec le théâtre réaliste anglais. Il se revendique du courant dramatique provocateur In-Yer-Face et aborde dans ses textes des problématiques contemporaines aiguës. Il est élu « meilleur auteur dramatique 2009 » par la revue Theater Heute.

J’aime beaucoup ce que vous faites

Auteur-e(s) : Carole Greep


🗓️ Date de la première : Le 16 octobre 2015

📍Au Proscenium Rue Souverain-Pont 28, 4000 Liège 


Comment une fausse manoeuvre avec un téléphone portable vous fait découvrir ce que vos meilleurs amis pensent vraiment de vous.

Pierre et Marie sont en route pour rendre visite à leurs amis, Carole et Charles, retirés à la campagne depuis 6 mois. Sur le chemin, ils s’adonnent à leur sport favori : la langue de vipère et ils n’y vont pas de main morte sur leurs hôtes.

Petit détail gênant : le portable de Pierre, mal verrouillé, appelle malencontreusement ces derniers qui, en direct, entendent tout ce que leurs meilleurs amis pensent d’eux !

Une comédie grinçante sur l’amitié qui file à du 200 à l’heure : entre malaise et situations burlesques, les répliques cultes fusent dans tous les sens entre ces amis qui pensaient si bien se connaître. Sûr qu’en sortant de cette pièce vous allez vérifier votre portable !


Distribution :

Laurence Kremeer, Jean-Michel Cuyvers , Rosanne Di Crescenzo, Philippe Purper

Mise en scène : Jean-Michel Cuyvers assisté de Françoise Defraigne
Scénographie : Daniel Deswert
Régie : Willy Rinkens et Julien Simon


A propos de l’auteur-e

Carole Greep est une dramaturge française, pour la télévision et le théâtre. Elle a signé de grands succès de la scène actuelle : J’aime Beaucoup ce que vous faites, en 2003 a été son premier succès. Cette satire sociale, mise en scène par François-Xavier Letourneur, raconte le règlement de compte de deux couples qui se croyaient amis. Elle est à l’affiche de la Comédie Caumartin depuis 3 ans !

En 2005, Post-It, l’histoire de trentenaires déchaînés, a rempli à nouveau les salles et dépassé la 500e représentation. En 2008, Rodolphe Sand met en scène La Bombe, au Mélo d’Amélie, l’histoire d’une baby-sitter qui plaît beaucoup aux papas. Par ailleurs, Les copains, cocaïne et pâte de fruits, une pièce écrite en collaboration avec Grégoire Dey, Nicolas Tarrin et Olivier Solivérès, a été jouée à la Comédie Trois Bornes.

Carole Greep est également l’auteur de courts-métrages comme Merci Mademoiselle, 40 milligrammes d’amour par jour et J’arrête les filles en 2006. Elle a été également chroniqueuse humoristique sur Pink TV pour l’émission Bonheur, bonheur, bonheur.

Evidemment !

Auteur-e(s) : Laurent Jadin, arrangements de Sébastien Jurczys


🗓️ Date de la première : Le 4 septembre 2015

📍Au Proscenium Rue Souverain-Pont 28, 4000 Liège 


Elle a marqué les années yéyé et les années ‘80. Toutes ses chansons trottent dans nos têtes. En trente années de carrière, son répertoire regorge de petits bijoux qu’on aime à redécouvrir. C’est donc avec un plaisir immense que nous vous invitons à assister à ce nouveau cabaret.

Vous y retrouverez les plus grands tubes de la chanteuse et découvrirez également quelques morceaux moins connus. Ce spectacle en deux parties vous fera d’abord revivre le yéyé des années ‘60 puis vous emmènera dans la poésie de Michel Berger.

Évidemment ! est un cabaret basé sur le répertoire de France Gall. Il est constitué de deux parties. La première nous replonge dans les années ‘60, période du yéyé durant laquelle l’artiste n’était encore qu’une adolescente. Les mélodies sont entraînantes et les textes légers. On y retrouve quelques gros succès (Les Sucettes, Poupée de cire poupée de son…) mais on y découvre aussi des pépites oubliées (Les Gens bien élevés, Il neige…) La deuxième partie, elle, nous emmène dans les années ‘80 et la poésie de Michel Berger. Si la majorité des chansons sont connues, les nouveaux arrangements musicaux apportent une note de fraîcheur et de surprise tout en mettant en valeur ces airs qui nous sont chers. Des vidéos d’archive nous font découvrir l’artiste tout au long du spectacle et nous retracent l’incroyable carrière de France Gall.


Distribution :

Célestine Bastens, Eve Brasseur, Camille Périlleux, Nadia Tiberi, Fabrice De Gregorio et Laurent Jadin, accompagnés par Michel Jaspar

Mise en scène : Laurent Jadin
Scénographie : Laurent Jadin
Régie : Pascale Delens et Rudy Monor


A propos de l’auteur-e

France Gall, nom de scène d’Isabelle Gall, épouse Hamburger, née le 9 octobre 1947, est une chanteuse française. Après plusieurs grands succès à partir de 1963 et un premier prix au Concours Eurovision de la chanson en 1965, sa popularité s’estompe à la fin des années 1960 jusqu’à sa rencontre avec l’auteur-compositeur-interprète Michel Berger en 1973, qu’elle épouse le 22 juin 1976. Sa carrière connaît dès lors un renouveau rempli de succès pendant plus de vingt ans. Les années 1985 et 1986 voient France Gall avec Michel Berger œuvrer notamment pour le Mali grâce à leur association Action Écoles. Celle-ci vise à envoyer des pompes à eau et des denrées de première nécessité aux pays d’Afrique où sévissent la famine et la sécheresse.


Le mot du metteur·se en scène :

Le mot du metteur en scène, Laurent Jadin

Après Un Pays aux Mille Chansons, cabaret de chansons belges que j’ai eu la chance de monter au Proscenium en 2012, l’envie de créer un nouveau spectacle musical s’est immédiatement imposée à moi. J’ai alors cherché un thème, une musique à défendre. Enfant des années ‘80, ma jeunesse fut bercée par la chanson française qui passait à la radio ou dans les émissions de divertissement à la télévision. Goldman, Cabrel, Balavoine, Voulzy… et évidemment France Gall. J’ai réalisé que je connaissais encore par cœur la plupart de ses chansons écrites par Michel Berger et que celles-ci étaient pour moi de véritables madeleines de Proust.

Par contre, sa carrière antérieure, celle des années ‘60 etdu yéyé, m’était beaucoup moins connue. Quel plaisir de replonger dans l’ambiance et l’insouciance des sixties ! Je devais absolument intégrer cette partie de la carrière de France Gall dans le spectacle. Cependant, j’ai rapidement dû me rendre à l’évidence : les chansons yéyé côtoient difficilement la poésie de Michel Berger. Qu’à cela ne tienne ! Le spectacle sera donc constitué de deux parties aux univers complètement distincts, comme l’a été la carrière de l’artiste.

L’histoire, c’est celle de France Gall et de son incroyable carrière. Ce sera cela mon fil rouge. Je me suis alors lancé dans une recherche minutieuse d’images d’archives, d’interviews de l’artiste parlant d’elle-même afin que, dans notre spectacle, ce soit France Gall qui se raconte. Une grosse difficulté se présentait maintenant à moi : comment transformer ces chansons pop mêlant synthétiseur et orchestration complexe en une version acoustique piano-voix qui en garderait la force et l’intensité ? Il me fallait un arrangeur de talent et je l’ai trouvé en la personne de Sébastien Jurczys. Je me suis ensuite entouré de chanteurs-comédiens dont je connaissais les qualités humaines et artistiques et nous nous sommes lancés dans le travail de répétition. Voix, phrasé, intention, mise en scène, chorégraphie… Les éléments à maîtriser sont multiples pour un spectacle musical mais toujours l’équipe a avancé dans un esprit positif et sans jamais baisser les bras. Nous avons également la grande chance d’être accompagné par un pianiste hors pair, Michel Jaspar, et par des régisseurs fiables en toutes circonstances, Pascale Delens et Rudy Monor, sans qui notre cabaret ne pourrait exister.

L’arrangeur, Sébastien Jurczys

Sébastien Jurczys (Mons, Belgique), est directeur musical, pianiste, compositeur, arrangeur et chef de choeur, diplômé du Conservatoire Royal de Liège en piano et pédagogie musicale, et du Koninklijk Conservatorium Brussel en composition.

Grand admirateur du spectacle vivant, il se spécialise dans le milieu du théâtre; il crée ses premières productions scéniques avec orchestre et choeur en 2011; il est joué par l’Orchestre Philharmonique de Liège dans le cadre des sessions « L’Orchestre à la portée des enfants » ; il compose pour la comédie musicale «Grétry Superstar» de Michel Jaspar; il associe groupes rock et orchestre symphonique dans le «Philharmonik’ Project» de Huy. Il est aussi lauréat du “Young Composers Forum” en 2013 et sera joué par l’ensemble Nouvelles en juin 2014.

Comme pianiste, c’est aussi dans le secteur du théâtre qu’il se spécialise en accompagnant les comédiens-chanteurs de divers spectacles. Il est aussi professeur de piano, de formation musicale, répétiteur et coach vocal pour comédiens-chanteurs.

L’accompagnateur, Michel Jaspar

Artisan-musicien «touche-à-tout», il vit de musique en jouant du piano, en chantant, en dirigeant des ensembles vocaux, en enseignant la formation musicale, l’écriture, l’analyse, l’histoire de la musique et le chant choral, en arrangeant, en accompagnant ainsi qu’en enseignant et en étudiant la psychologie musicale. Fan, à 15 ans, tout à la fois de Jean-Sébastien Bach et du groupe Abba, il manifeste un goût prononcé pour un éclectisme stylistique dans toutes ses activités. Un certain amour du théâtre, héritage paternel, le conduit à collaborer souvent à des spectacles où la parole, le geste et les notes s’harmonisent…

And Björk of course

Auteur-e(s) : Thorvaldur Thorsteinsson, traduction de l’islandais par Raka Asgeirsdottir et Etienne Marest


🗓️ Date de la première : Le 9 mai 2015

📍Au Proscenium Rue Souverain-Pont 28, 4000 Liège 


Une psychothérapie de groupe, six personnes en quête de bien-être et une thérapeute guère plus avancée que les autres participants… A travers une vision décapante de nos contemporains, la grande fragilité des êtres se dévoile et, peu à peu, la tragique dérision de l’existence apparaît. Une comédie islandaise acide, mordante et truculente !!!


Distribution :

Carole Cuelenaere, Anne Deckers, Nicolas Duculot, Martine Galère, Dimitri Podgornïi, Daniel Scatton, Micheline Schoumakers

Mise en scène : Luc Jaminet
Scénographie : Joël Vandenberghe réalisée avec l’aide de Daniel Deswert
Régie : Willy Rinkens et Julien Simon


A propos de l’auteur-e

Thorvaldur Thorsteinsson est né en 1960 à Akuyeri en Islande. Dans les arts visuels, Thorsteinsson a presque tout fait, de la sculpture à la création de spectacles. Il est considéré comme un des artistes les plus créatifs et productifs de son pays. Il puise son inspiration dans le quotidien et dans ce qui peut paraître insignifiant.
Avec une bonne dose de décalage et d’humour, il pointe les paradoxes et l’absurde de nos comportements sociaux.


Le mot du metteur·se en scène :

Après « Trainspotting », « Harvey » et « Catégorie 3.1 », trois spectacles Odyssée Théâtre (sur la thématique d’une société néolibérale qui fabrique des exclus et les stratégies utilisées par ces derniers pour se mettre en résistance) avec « And Björk of course », Luc Jaminet entame une nouvelle exploration sur les blessures psychologiques des individus et leurs désirs de s’en libérer.


Dans la presse :

« And Björk of course » est la sixième pièce de Thorvaldur Thorsteinsson. Elle a été écrite au cours d’ateliers avec le metteur en scène Benedikt Erlingsson et créée en 2002 au Théâtre de la Ville à Reykjavik. Pour cette pièce, Thorvaldur Thorsteinsson a obtenu le «masque 2003 » du meilleur auteur d’Islande. Elle a été traduite en anglais, allemand, italien et français.

En Belgique, elle a été montée en 2006 au « Théâtre Varia » à Bruxelles dans une mise en scène de Armel Roussel. En France, elle a été jouée au « Théâtre de la Bardane » en 2010 dans une mise en scène de Françoise Delrue.

« Un texte gonflé, osé et pernicieux dans le bon sens du terme. » (Armel Roussel)

Le technicien

Auteur-e(s) : Éric Assous


🗓️ Date de la première : Le 1 mars 2015

📍Au Proscenium Rue Souverain-Pont 28, 4000 Liège 


Que faire quand, alors que vous approchez de la quarantaine, vous avez été larguée par votre mari pour qui «les femmes c’est comme les yaourts, il ne faut pas dépasser la date de péremption» ?

Que faire quand 25 ans plus tard, vous voyez cet ex-mari arrogant et ambitieux, débarquer dans votre entreprise à la recherche d’un travail ?

Allez-vous vous venger du fait qu’il avait choisi un pot de yaourt « d’âge allégé » et le renvoyer à son triste sort? Allez-vous le laisser vous supplier de l’aider et le voir s’aplatir devant vous ?

Y résisterez-vous ?


Distribution :

Rosanne DiCrescenzo, René Dupont, Georges Gason, Quentin Hupkens, Nicolas Martens, Francesco Nobile, Florine Roland et Michèle Willimes

Mise en scène : Jean-Pierre Boxus assisté de Pascale Delens
Scénographie : Fanny Liberatoscioli réalisée avec l’aide de Daniel Deswert et Joël Vandenberghe
Création lumière : Jean-François Bertrand
Régie : Fanny Liberatoscioli et Julien Simon


A propos de l’auteur-e

Éric Assous est né en 1956 à Tunis. A partir de 1983, il signe près de 80 pièces pour France Inter. Puis, pendant dix ans, il travaille pour la télévision, écrit des sketches, des feuilletons, des policiers et des comédies. En 1997, c’est le réalisateur Philippe Harel qui fait passer Eric Assous de la télévision au cinéma avec deux films : « La Femme défendue » qui représentera la France à Cannes en Sélection Officielle et « Les Randonneurs » qui connaîtra un gros succès public.

Scénariste d’une quinzaine de films, il écrit entre autres, avec Christian Carion « Une hirondelle a fait le printemps », « Moi César 10 ans et demi », « La Boîte noire », « Deux jours à tuer », « Nos 18 ans », « Les Randonneurs à Saint-Tropez » et « Trésor ».

Eric Assous réalise deux films « Les Gens en maillot de bain » puis « Sexes très opposés ».

Au théâtre, il est devenu un des auteurs les plus prolixes, écrivant à la demande pour des acteurs ou des metteurs en scène et notamment « Le technicien » pour le couple Giraud-Jansen ou encore « Une journée ordinaire » pour Alain Delon et sa fille…

Quatorze pièces en douze ans… « Les acteurs sont fatigués » qui sera jouée près de 500 fois, « Les Montagnes russes », « Les Belles Sœurs », « Secret de famille », « L’Illusion conjugale » pour laquelle il recevra le Molière 2010 du meilleur auteur francophone, « Les hommes préfèrent mentir », « Le Technicien », « Une journée ordinaire », « Les Conjoints », « Mon meilleur copain », « Le Bonheur », « La Femme du Michel Ange », « Nos Femmes ».

Depuis le début de cette année, « On ne se mentira jamais » se joue au théâtre La Bruyère avec Fanny Cottençon et Jean-Luc Moreau tandis que « Nos Femmes » se rejoue au Théâtre de Paris avec Jean Reno, Richard Berry et Patrick Braoudé.

Au cinéma, la pièce « Nos Femmes » a fait l’objet d’une adaptation qu’il a signée. Le film s’est tourné en septembre 2014 avec Richard Berry, Daniel Auteuil et Thierry Lhermitte.

Eric Assous reçoit le prix théâtre de l’Académie française pour l’ensemble de son œuvre en 2014.


Le mot du metteur·se en scène :

Chaque spectacle est un nouveau défi et apporte au metteur en scène ses moments de stress, de doute,… Mais dans ce spectacle-ci, ils sont largement contrebalancés par tous les bons moments, la bonne humeur, les rires, … partagés avec toute l’équipe ! Merci aux comédiens et à toute l’équipe technique pour tout ce que nous sommes en train de partager… J’espère que vous prendrez, vous spectateurs, autant de plaisir à venir voir cette pièce que nous à la monter


Dans la presse :

« Le Technicien est une comédie pure, un divertissement dont les ressorts sont cette magistrale connaissance qu’Eric Assous a de l’âme humaine… De ses désordres, de ses charmes… Le tout est d’en rire. » Jean-Luc Moreau

« Une merveilleuse pépite. Ne ratez pas ce merveilleux moment de rire qui passe à toute allure! » Le Figaro.fr

« Si ce n’est pas le meilleur texte d’Eric Assous, sa comédie est très efficace. Tous les ingrédients d’un bon boulevard sont en place et le public fonctionne à fond dans les rebondissements. Il faut entendre les éclats de rire, bien sûr, mais surtout les réactions à chaque situation nouvelle.» Pariscope

« Une excellente comédie de boulevard, avec du rythme, des répliques qui fusent.» Sud-Ouest« Drôlement bien ficelé. » Le Nouvel Observateur

On ne paie pas, on ne paie pas !

Auteur-e(s) : Dario Fo, traduction et adaptation de Nicole Colchat et Toni Cecchinato


🗓️ Date de la première : Le 17 octobre 2014

📍Au Proscenium Rue Souverain-Pont 28, 4000 Liège 


Qui mieux que Dario Fo peut nous offrir un texte drôle et intelligent pour dénoncer la crise sociale que nous vivons ?

Les loyers qui ne cessent d’augmenter, la bourse qui dégringole, les usines qui délocalisent, les denrées alimentaires qui flambent, le chômage, le pouvoir d’achat qui diminue, … Face à cette violence sociale, les femmes d’un quartier populaire décident de pratiquer l’auto-réduction des prix dans leur supermarché habituel et de faire la razzia sur les produits de première nécessité sans payer… C’est la grève des consommateurs ! Utopique ?

« On ne paie pas ! On ne paie pas ! » c’est une comédie militante, délirante, burlesque et rythmée où les quiproquos sont légions. Cette manifestation est destinée à tous les publics!


Distribution :

Eve Brasseur, Georges Gason, Bernard Genin, Francesco Nobile, Valérie Siino

Mise en scène : Sylvain Plouette, conseil artistique de Toni Cecchinato
Scénographie : Joël Vandenberghe réalisée avec l’aide de Daniel Deswert
Création lumière : Julien Legros


A propos de l’auteur-e

Dario Fo (né le 24 mars 1926 à Sangiano, près de Varèse, en Lombardie, Italie) est un écrivain italien, dramaturge, metteur en scène et acteur, ce qui en fait un « homme de théâtre complet».

Connu pour ses engagements politiques, Dario Fo est l’un des dramaturges italiens les plus représentés dans le monde avec Goldoni. Dario Fo a une admiration sans bornes pour un dramaturge vénitien du XVIe siècle, Angelo Beolco, dit Ruzzante, qu’il considère comme son «plus grand maître avec Molière ».

À partir de 1952, avec Franco Parenti et Giustino Durano, il s’illustre en tant qu’acteur dans des pièces comiques à sketches, présentant des situations absurdes, au texte rapide, jouées avec une précision millimétrique: Il dito nell’occhio. Il y rencontre Franca Rame qu’il épouse à Milan à la basilique Sant’Ambrogio, le 24 juin 1954. En 1959, sa pièce de théâtre, Les archanges ne jouent pas au flipper (Gli arcangeli non giocano a flipper), écrite en une vingtaine de jours, le propulse au rang des dramaturges en vogue et lance sa carrière internationale, à raison d’une pièce nouvelle chaque automne, jusqu’en 1967. Le style de ses pièces perpétue le style de la commedia dell’arte et de la farce médiévale. L’improvisation, le déluge verbal, la performance physique et l’enchaînement de gags en sont les principales caractéristiques. En 1974, il inaugure son propre théâtre avec sa pièce à succès Faut pas payer ! (Non si paga, non si paga !), satire pittoresque et acerbe du monde industriel et de la société de consommation.


Le mot du metteur·se en scène :

Mon parcours artistique va depuis 15 ans dans le sens de la «mise en valeur» de l’être humain par le théâtre. C’est pourquoi mon travail a presque toujours eu un lien avec la vie sociale. J’ai eu la chance de rencontrer des personnes réfractaires et des amoureux du théâtre. Pour moi, Dario Fo (Prix Nobel), avec cette pièce, réunit tous les éléments qui font que j’aime partager ma passion du théâtre. En effet, le rythme, le comique, le propos engagé et un texte écrit par un acteur pour des acteurs sont les éléments nécessaires à un spectacle pour «tous les publics». Cette pièce nous concerne tous dans cette société économique cyniquement déshumanisante.

Une autre de mes motivations est que le militantisme ne devienne pas un acte d’une autre époque. Rendre hommage à une classe en voie de disparition: la classe ouvrière. A la création en 1974, à la fin de la pièce, les personnages croyaient en un monde nouveau où ils auraient leur place. Aujourd’hui, ils craignent de disparaitre.

«En des temps pas si lointains, on rêvait encore d’une classe ouvrière empreinte de force et de dignité. Aujourd’hui ses dirigeants songent à un parti bancaire.» Dario Fo

La situation sociale en Europe est de plus en plus dramatique. La misère sociale est la porte ouverte à la haine et à l’individualisme. Nos politiques ont un rôle primordial face à une montée effrayante de l’extrême-droite et face à ce système capitaliste. Mais nous, citoyens, nous avons également une responsabilité. Combien de temps allons-nous encore continuer d’accepter d’être «les vaches à lait» des multinationales? Il y a 40 ans que cette pièce a été écrite. La situation n’a pas évolué et le pire, aujourd’hui, c’est le désespoir qui envahit une grande partie d’entre nous.

Tout au long du travail, nous avons eu la chance de collaborer étroitement avec Monsieur Toni Cecchinato. Monsieur Cecchinato est maintenant traducteur et responsable des droits en français pour l’œuvre de Dario Fo. Il était également l’assistant à la mise en scène de Dario Fo lors de la création de la pièce en 1974.

Toc Toc

Auteur-e(s) : Laurent Baffie


🗓️ Date de la première : Le 1 mai 2014

📍Au Proscenium Rue Souverain-Pont 28, 4000 Liège 


93% des personnes interrogées avouent avoir au moins un TOC. Et vous ? “Toc Toc” : la comédie délirante de Laurent Baffie.

La pièce

Coprolalie, arithmomanie, nosophobie, palilalie,… les troubles obsessionnels compulsifs, autrement dit les «TOC» ! Le docteur Stern en est le plus grand spécialiste. Et ce neuropsychiatre, à la renommée internationale, ne consulte en France qu’une fois tous les deux ou trois ans, et il ne voit jamais le même patient deux fois. Après treize mois et demi d’attente, ils sont six, présents à ce précieux rendez-vous, impatients et anxieux. Mais l’éminent thérapeute se fait attendre, bloqué à Francfort par les aléas du transport aérien. Avec leurs « TOC » respectifs, les patients vont tenter de tuer le temps en s’improvisant une thérapie de groupe qui donne lieu à une pléiade de répliques et situations hors normes… Explosif: les « TOC » s’entassent, se bousculent et se mélangent dans le cabinet du docteur ! Choc de personnalités, pathologies pas toujours avouables et situations embarrassantes sont au rendez-vous, pour le meilleur et pour le rire…


Distribution :

Dimitri Argento, Nicole Brahy, Françoise Defraigne, Rosanne Di Crescenzo, Denis Duculot, Virginie Kevers, Dimitri Podgornii

Mise en scène : Jean-Michel Cuyvers
Scénographie : Joël Vandenberghe réalisée avec l’aide de Daniel Deswert
Régie : Willy Rinkens


A propos de l’auteur-e

Provocateur, grinçant, humoriste, pince sans rire, intelligent, drôle, populaire, … c’est tout ça, Laurent Baffie. Les gens l’aiment et il le leur rend bien. Artiste complet, il s’essaie à tous les genres Il est né en 1958 à Paris. Il passe rapidement l’étape “école”, et va de petits boulots en petits boulots. Il est passionné par l’écriture, et à partir des années 85, il intervient dans des émissions comme La Classe, ou Les Nuls, à titre d’auteur, et en tant qu’invité. Sa rencontre avec Thierry Ardisson va modifier sa vie artistique. Ce dernier, séduit par l’humour grinçant et le sens de la répartie de Baffie, l’engage pour son émission « Double Jeu ». Hyperactif, Laurent Baffie est présent sur tous les médias. Il intervient à la radio avec des émissions devenues cultes, « Ze Baffie show » sur Skyrock (1993), et « C’est quoi ce bordel ? », créée en 1999, sur Europe 2. Il commence par écrire des sketches pour Jean-Marie Bigard. L’association de ces deux troublions est un vrai succès. Il s’attaque au théâtre, et sa première pièce « Sexe, magouilles et culture générale » (2001) tient l’affiche de nombreux mois. Il continue avec la pièce « Toc Toc »(2005), qui connaîtra un tel succès qu’elle sera reprise dans de nombreux autres pays. Son dernier One Man Show, « Laurent Baffie est un sale gosse » (2010) fait un carton dans toute la France.

La vie devant soi

Auteur-e(s) : Romain Gary, aaptation de Xavier Jaillard


🗓️ Date de la première : Le 21 mars 2014

📍Au Proscenium Rue Souverain-Pont 28, 4000 Liège 


D’après « La vie devant soi » de Romain Gary (Emile Ajar) © Mercure de France, droits théâtraux gérés par les Editions Gallimard


Distribution :

Martine Galère, Georges Gason, Bernard Genin et le jeune Nelson Mastaky Isamba

Mise en scène : Jean-Pierre Boxus assisté de Pascale Delens
Scénographie : Joël Vandenberghe réalisée avec l’aide de Kevin Tontor
Création lumière : Luc Jaminet
Régie : Fanny Liberatoscioli et Julien Simon


A propos de l’auteur-e

Romain Gary, né Roman Kacew à Vilnius en 1914, est élevé par sa mère qui place en lui de grandes espérances, comme il le racontera dans « La promesse de l’aube ». Pauvre, «cosaque un peu tartare mâtiné de juif», il arrive en France à l’âge de quatorze ans et s’installe avec sa mère à Nice. Après des études de droit, il s’engage dans l’aviation et rejoint le général de Gaulle en 1940. Son premier roman, « Éducation européenne », paraît avec succès en 1945 et révèle un grand conteur au style rude et poétique. La même année, il entre au Quai d’Orsay. Grâce à son métier de diplomate, il séjourne à Sofia, New York, Los Angeles, La Paz. En 1948, il publie « Le grand vestiaire », et reçoit le prix Goncourt en 1956 pour « Les racines du ciel ». Consul à Los Angeles, il quitte la diplomatie en 1960, écrit « Les oiseaux vont mourir au Pérou » (Gloire à nos illustres pionniers) et épouse l’actrice Jean Seberg en 1963. Il fait paraître un roman humoristique, « Lady L. » et se lance dans de vastes sagas : « La comédie américaine » et « Frère Océan », rédige des scénarios et réalise deux films. Peu à peu les romans de Gary laissent percer son angoisse du déclin et de la vieillesse : « Au-delà de cette limite votre ticket n’est plus valable », « Clair de femme ». Jean Seberg se donne la mort en 1979. En 1980, Romain Gary fait paraître son dernier roman, « Les cerfs-volants », avant de se suicider à Paris en décembre. Il laisse un document posthume où il révèle qu’il se dissimulait sous le nom d’Émile Ajar, auteur d’ouvrages majeurs : « Gros-Câlin », « La vie devant soi », qui a reçu le prix Goncourt en 1975, « Pseudo » et « L’angoisse du roi Salomon ». (Editions Gallimard) Au milieu des années 70, Romain Gary était vivement critiqué. Il décide de prendre un pseudonyme afin de retrouver une certaine liberté d’expression. Il publie donc « La vie devant soi » sous le nom d’Emile Ajar, aidé par un de ses parents chargé de jouer le rôle de ce nouvel écrivain devant la presse. Le roman, salué par la critique, remporte le prix Goncourt et ce n’est qu’en 1980, dans sa lettre posthume que l’auteur révèlera la supercherie… D’autres romans succèderont sous ce nom… Certains journalistes avaient pourtant comparé Romain Gary et Emile Ajar lors de la parution de « La vie devant soi » et l’un d’eux n’avait pas hésité à écrire dans une critique virulente sur Romain Gary : « Ajar, c’est un autre talent ! »


Le mot du metteur·se en scène :

La vie devant soi… Qui peut dire combien de temps il lui reste? Madame Rosa va apprendre à Momo qu’il faut se défendre dans la vie et vivre celle-ci à fond et jusqu’au bout ! Momo du haut de sa dizaine d’années, va nous livrer un superbe témoignage d’amour et de tendresse… Ceux qu’il a pour cette vieille dame abimée par la vie, qui lui a appris la tolérance, le don de soi, l’amour, le partage… Cette histoire, c’est Momo qui nous la raconte avec ses mots d’enfants… cette candeur qui lui permet d’aborder avec naïveté tous les sujets tels la prostitution, la drogue, la délinquance, la religion, le racisme,… mais aussi la contraception, l’euthanasie… ceux qui sont toujours d’actualité mais aussi ceux pour lesquels nous nous sommes battus pour obtenir certains droits… En décidant de monter ce spectacle, je me suis replongé dans mon métier d’enseignant… Le jeune Nelson, « notre Momo » nous a offert sa spontanéité, sa joie de vivre, son envie d’être là, nous obligeant, nous, adultes, à nous « bouger » sans réserve afin de ne pas le décevoir… et nous l’espérons, afin de ne pas vous décevoir….


Dans la presse :

Le théâtre postdramatique, miroir de notre société

« A chaque époque, le théâtre se transforme avec la société et est amené à se redéfinir. Depuis la fin du XXe siècle, une nouvelle forme de théâtre s’impose de plus en plus sur nos scènes : le théâtre postdramatique. Au sein de ce nouveau courant théâtral, le spectateur n’assiste plus à une représentation composée d’une narration et de personnages. Désormais, il est confronté à une forme éclatée dans laquelle chorégraphie, texte, éclairages, musique, arts plastiques se croisent simultanément. Les écrans et les nouvelles technologies participent de plus en plus à ce langage théâtral novateur, à cette écriture de l’espace. A présent, le comédien n’endosse plus de rôle mais est devenu un élément mouvant sur scène sujet à une performance. L’impact sur le spectateur est immédiat car il se retrouve indéniablement impliqué dans le processus. Tout comme Roméo Castellucci, Pippo Delbono, Jan Lauwers etc ., Rodrigo Garcia incarne ce mouvement protéiforme. Le théâtre postdramatique interroge la Société dans sa disparité. Il semble être à son image : éclaté, segmenté, reconstitué. Il est son miroir et par là-même éclairant. » (Nathalie Wilmots – licenciée en art du spectacle – Université catholique de Louvain)

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