
Auteur-e(s) : Jean-Marie Chevret
🗓️ Date de la première : Le 24 mai 2013
📍Au Proscenium – Rue Souverain-Pont 28, 4000 Liège
Trois joyeuses célibataires , un peu égratignées de la vie, cohabitent
pour oublier les affres de leur coeur en jachère. C’est le bonheur ! Jusqu’au jour
où débarque Guillaume, bel étalon , qui va vite devenir la proie d’un
frénétique safari.
La trame de fond de cette comédie repose en fait sur le problème de la solitude,
du célibat, de la crise de la quarantaine. Certes, chacun se fabrique sa carapace,
se réfugie derrière de faux prétextes, se raconte des histoires, mais tôt ou tard,
le vernis finit par craquer et la vérité n’en est alors que plus dure à supporter ou
à affronter.
Jean-Marie Chevret a su très habilement traiter un sujet grave sur le ton de la
comédie. Les spectateurs tombent très rapidement sous le charme des situations
cocasses qui s’enchaînent, et entrent immédiatement dans le jeu de ce quintet
infernal. On rit sans retenue de la première à la dernière réplique.
Distribution :
Dominique Albert, Jean-Michel Cuyvers, Laurence Kremeer, Isabelle Masson et Dimitri Podgornii
Mise en scène : Henri Siply et Marie Purnelle
Scénographie : Joël Vandenberghe réalisée avec l’aide de Daniel Deswert et Myriam Lebrun
Création lumière : Henri Siply et Joël Vandenberghe
Régie : Willy Rinkens et Julien Simon
A propos de l’auteur-e
Jean-Marie Chevret est un auteur et metteur en scène. Après avoir suivi les cours du Conservatoire de Tours, il travaille avec André Cellier au Théâtre de Tours puis suit les Cours Simon à Paris pendant deux ans. Il écrit pour le théâtre : «Vous êtes libre» (one woman show de Dominique de Lacoste, 1999), «Le Squat» (nominée aux Molières 2000). Jean-Marie Chevret a su très habilement traiter un sujet plus ou moins grave sur le ton de la comédie. Les spectateurs tombent très rapidement sous le charme des situations cocasses qui s’enchaînent, et entrent immédiatement dans le jeu de ce quintet infernal. On rit sans retenue de la première à la dernière réplique.
Le mot du metteur·se en scène :
Pour nous, il s’agit de la deuxième approche du même auteur (Le Squat) Mais cette fois, voici une comédie qui ne se prend pas la tête, drôle. Oserions-nous dire simplement drôle ? Sauf que faire rire est une mécanique complexe. Les comédiens l’ont vite compris et cette pièce est une succession de phrases assassines et de situations cocasses. On rit du début à la fin, sans se poser de question. Comme d’habitude dans notre travail, nous avons passé du temps à construire des personnages atypiques qui séduisent autant avec leurs attitudes qu’avec leurs répliques.
Dans la presse :
« D’une drôlerie irrésistible et ravageuse, Jean-Marie Chevret a écrit cette pièce chronique avec justesse et tendresse. Ses formules à l’emporte-pièce – comme les situations – font mouche. (…) On rit beaucoup, de grand coeur, d’éclats libérateurs. »
Le Parisien
« La pièce mise tout sur l’humour, sans négliger la tendresse. Les situations, truffées de quiproquos, sont certes cocasses mais osent briser quelques idées reçues sur l’homosexualité. »
JDD
« On est vite entraînés dans un tourbillon d’anarchie amusée, mis en scène à toute berzingue. La vie, la vraie a fait irruption sur le plateau. Et quand, comme ici, la gouaille chevauche a cru une tendresse muette (mais toujours palpable) qui lie les personnages jusque dans leur bêtise immature, on est piégé. Trois comédiennes constituent le coeur drolatique de ce festival de dérision et d’autodérision, de rosseries hautement assaisonnées et de piques jubilatoires. »
A Nous Paris !