Année : 2011

La Maison du Lac

Auteur-e(s) : Ernest Thompson, adaptation de Pol Quentin, Jean et Dominique Piat


🗓️ Date de la première : Le 21 octobre 2011

📍Au Proscenium Rue Souverain-Pont 28, 4000 Liège


Comme tous les ans depuis près de 50 ans, Tom et Kate passent l’été dans leur maison au bord du lac, quelque part en Amérique. Tom, professeur de grec à la retraite, est un vieux bougon qui accepte mal de vieillir. Kate, au contraire, pétille de vie et de malice. Il y a entre eux cette complicité et cette tendresse qui est le ciment des vieux couples. Quand leur fille Claudia annonce sa visite en compagnie de son nouvel amoureux, Kate saute de joie et Tom râle. Il n’a jamais accepté que sa fille ne soit pas le fils dont il rêvait et ses rapports avec Claudia sont toujours très tendus. De plus, Claudia a décidé de confier à ses parents son beau fils Billy pour la durée des vacances…


Distribution :

Luc Baba, Nicole Brahy, René Dupont, Georges Gason, Simon Hensen, Séverine Latour et Martin Lipszyc

Mise en scène : Jean-Michel Cuyvers
Scénographie : Dominique Chenut et Daniel Deswert
Création lumière : Michel Maguin
Régie : Jean-François Bertrand, Francesco Nobile et Willy Rinkens


A propos de l’auteur-e

L’adaptateur

“Etre mère, c’est l’enfer!” écrit Alphonse Daudet dans “L’Arlésienne”…

Etre père se révèle parfois tout aussi malaisé ! Etre fille n’est pas non plus si confortable… Surtout si des parents, amants d’exception, sont devenus avec le temps des complices égoïstes et tendres. Ce pourrait être un sujet de tragédie, puisqu’au fond “tout le monde a un peu raison”. Par bonheur, “La Maison du Lac” est une comédie. Elle obéit à la règle essentielle du genre qui est de plaire, de divertir et “de faire rire les honnêtes gens”. Tout y est dit… Mais l’amour, le charme et l’humour -vertus essentielles à la ville comme à la scène- permettent toutes les rudesses, toutes les franchises en évitant de trop grands déchirements.

Jean Piat

L’auteur

Né en 1949 dans le Vermont, Ernest Thompson connaît des débuts fracassants dans le métier d’écriture ; il vient juste d’achever ses études à l’université américaine et alors qu’il est comédien sans emploi et qu’il s’ennuie, il écrit La Maison du lac (On Golden Pond). Cette pièce le fait connaître dans le monde entier, elle est d’abord montée à Broadway en 1978 et Hollywood lui demande d’adapter son texte pour le cinéma. Deux immenses acteurs sont pressentis : Katharine Hepburn et Henry Fonda. Le film sort en 1981 et entre dans l’histoire du cinéma en étant récompensé par de nombreux prix. L’auteur lui-même se voit attribuer l’Oscar du meilleur scénario, le Golden Globe et Writer’s Guild Award. Ernest Thompson rencontre un deuxième grand succès au théâtre à Broadway avec sa pièce « L’Invitation à la valse » jouée par K. Hepburn et repris par Danielle Darrieux. En tant qu’acteur il a été marqué par de nombreux rôles dans des séries américaines populaires. Il écrit de plus en plus de scénarios de films et en 2001, il dirige l’adaptation télévisée de La Maison du lac. Aujourd’hui, Ernest Thompson s’est établi dans le New Hampshire, où il anime des ateliers d’écriture, tout près de l’endroit où fut filmé La Maison du lac.


Reste avec moi ce soir

Auteur-e(s) : Adaptation de Louis-Charles Sirjacq


🗓️ Date de la première : Le 2 septembre 2011

📍Au Proscenium Rue Souverain-Pont 28, 4000 Liège 


“Vous ne savez ni le jour, ni l’heure!…”

A l’heure où tout semble trop tard, un couple entame une salsa poignante et endiablée qui sera leur dernière danse. Elle et lui sont décidés à jeter un sort aux mensonges qui les ont menés au désastre. C’est le feu aux poudres, pour une mystérieuse explosion de larmes et de rires, de tendresse et de cruauté. Au bout du spectacle, porté par un duo de comédiens exceptionnels, on ne peut que repartir avec l’envie d’abattre les silences qui nous hantent. En musique, et de toute urgence.


Distribution :

Delphine Lardinois et Samuel Rizzo

Mise en scène : Jean-Pierre Boxus assisté de Pascale Delens
Scénographie : Dominique Chenut réalisée avec l’aide d’Alice Deneux et Daniel Deswert
Création lumière : Stéphane Strepenne
Régie : Jean-François Bertrand, Mathilde Pauquet et Pascale Delens


A propos de l’auteur-e

Flavio de Souza (http://www.flaviodesouza.com.br)

Ce personnage haut en couleur est né en 1955 à Sao Paulo, au Brésil. Il acommencé les beaux-arts et le théâtreà 6 ans.De 1971 à 1980, il a intégré un groupe de théâtre expérimental appelé Minogue Pod Studio, où il a développé,grâce à lacréation collective,sesactivités en tant qu’acteur, scénariste, décorateur, costumier, concepteur sonore et réalisateur. Il a écrit plus de 67 pièces. La première date de 1974. L’une d’elle, «Reste avec moi ce soir», a remporté plusieurs prix à Sao Paulo. Elle a été décentralisée à travers le Brésil, durantcinq anset a été représentée égalementà Buenos Aires, Milan, Paris et même à Beyrouth.

Flavio est aussi acteur, scénariste et réalisateur de films. Il est le créateur et scénariste de plusieurs séries télévisées primées pour les enfants et les jeunes, comme “Castelo Ra-Tim-Bum» et «le monde de la lune.” Il est actuellement écrivain et rédacteur en chef du programme “TV Xuxa”. Il a écrit plus de 35 livres, presque tous publiés, dont certains pour les plus jeunes, comme les «dessins de l’Amour et de la guerre», et d’autres pour le grand public, tels que “Vissi D’Arte”oula biographie de l’actrice Marilia Pera. Il est l’auteur et scénariste de films comme “Abracadabra” et d’émissions de télévision comme «Get Low». Il a dirigé plusieurs spectacles, notamment l’opéra “Hansel et Gretel», mis en scène au Théâtre Municipal de São Paulo, menée par Jamil Maluf et «Andersen Sweet Suite» pour le City Ballet de Sao Paulo et pour l’orchestre Répertoire expérimentale Regency Jamil Maluf.

Un personnage touche à tout et qui a le bonheur de réussir tout ce qu’il entreprend.


Le mot du metteur·se en scène :

Combien de fois, lors du décès d’un proche, n’avons-nous pas regretté de ne pas lui avoir dit tout ce que l’on ressentait pour lui ?

Combien de fois, dans un couple, les non-dits empoisonnent l’existence de celui-ci ?

Combien de fois, ne nous sommes-nous pas tus pour ne pas trahir les convenances ?

Combien de fois n’avons-nous pas eu envie de faire ou dire des choses sans aucunes limites?

Cette pièce est un peu une thérapie. Le rêve que nous aurions tous de pouvoir un jour dire tout l’amour que l’on ressent mais aussi de pouvoir crier toutes nos blessures,… et surtout de pouvoir faire la paix avec tous ceux qui nous ont côtoyés…

Une pièce d’espoir, d’amour, de tendresse,…. que nous avions envie de partager avec vous…

Jean-Pierre Boxus

Une comédie romantique

Auteur-e(s) : Gérald Sibleyras


🗓️ Date de la première : Le 1 avril 2011

📍Au Proscenium Rue Souverain-Pont 28, 4000 Liège 


Tout commence autour d’une rencontre entre un homme et une femme dans un espace on ne peut plus romantique : un hall de gare SNCF. Une attirance, un premier rendez-vous dans une chambre d’hôtel à Bruxelles, Marseille, Perpignan, Mulhouse… Jamais à Paris où vivent Léon et Anita, ces deux amants si heureux de se retrouver le temps d’une nuit et de partager cette folle ivresse. Au matin, chacun regagne sa vie, Léon retrouve son appartement parisien et son meilleur ami, Anita sa sœur et son beau-frère, un couple en pleine thérapie auprès d’un coach de vie. Tout irait bien si Léon n’était pas marié à une Australienne prénommée Jacqueline et si Anita ne devait pas épouser un beau et tendre comédien… Enfin c’est ce qu’ils se font croire. Invention d’adultère pour pimenter une histoire écrite d’avance. Jeu de l’amour, du hasard, et du mensonge…


Distribution :

Jacques Bataille, Laurent Jadin, Virginie Kevers, Eric Martello et Laurence Welkenhuyzen

Mise en scène : Marc Ledent
Scénographie : Dominique Chenut réalisée avec l’aide d’Alice Deneux et Daniel Deswert
Régie : Jean-François Bertrand, Mathilde Pauquet et Willy Rinkens


A propos de l’auteur-e

p>Gérald Sibleyras

Né en 1961, il est l’auteur de plusieurs pièces de théâtre dont « Le Banc » mais aussi « Vive Bouchon », « La Danse de l’Albatros » (nomination meilleur auteur), « La Retraite de Russie », « Une heure et demie de retard », « L’inscription » (3 nominations aux Molières 2004 dont meilleur auteur), « Le vent des peupliers » (4 nominations aux Molières dont meilleur auteur) et (prix « Laurence Olivier 2006 for Best Comedy »), « Un petit jeu sans conséquence » (9 nominations aux Molières 2003 dont meilleur auteur. 5 Molières dont meilleure création et meilleure pièce du théâtre privé)… Et la toute dernière : « Stand up »

Le Théâtre de Gérald Sibleyras a été traduit dans de nombreuses langues et produit dans de nombreux pays. En 2007, la SACD lui a décerné le « Prix Théâtre ». Il est également l’adaptateur du livret de Rabbi Jacob pour la comédie musicale de Patrick Timsit.


Dans la presse :

“La dernière pièce de Gérald Sibleyras … allie charme et humour. L’auteur…. a troussé une pièce pleine de charme. Des héros familiers, des jeunes gens indépendants – elle est habilleuse, lui, informaticien, et aussi désabusés en amour. … De l’humour et une forme de légèreté désenchantée agrémentent des situations banales pour le commun des mortels mais uniques pour les coeurs amoureux. (…) Il suffit d’un grain de sable comme un premier mensonge pour que le train de Cupidon déraille. ” – Nathalie Simon – LE FIGARO “

Cela rutile de bonheur !” – Le Canard enchaîné “

Des dialogues croustillants, des scènes hilarantes et des quiproquos qui fonctionnent à merveille : tous les ingrédients d’un vaudeville pour un excellent moment de détente. ” – Géraldine Lance “

Tout est dans le titre : Une Comédie romantique. Une histoire parmi tant d’autres. Du rire, des sentiments, un peu de rêve. Et c’est charmant.” – Le Point

“Drôle, français, anti-moderne et léger ! Une comédie romantique est un vaudeville agréable et enlevé, débordant de mauvais esprit. ” – www.causeur.fr

Trainspotting

Auteur-e(s) : Irvine Welsh et Harry Gibson, adaptation de Richard McCarthy et Olivier Peyon


🗓️ Date de la première : Le 7 janvier 2011

📍Au Proscenium Rue Souverain-Pont 28, 4000 Liège 


En Angleterre, les trainspotters sont des maniaques qui se tiennent sur les quais de gare et notent scrupuleusement sur un carnet les numéros des trains qui passent. Par extension, trainspotter désigne une personne au comportement obsessionnel. En matière de drogue, Trainspotting fait allusion aux différentes piqûres de seringues sur les bras des junkies qui évoquent une ligne de chemin de fer.

Trainspotting décrit la vie tragi-comique d’un groupe de jeunes marginaux écossais, au chômage, et accros à l’héroïne.

Trainspotting, un film mythique en live au théâtre !!!!


Distribution :

Jean-François Bastogne, Thomas Ladrière, Céline Masset, Elodie Roman et Stéphane Strepenne

Mise en scène : Luc Jaminet
Scénographie : Dominique Chenut réalisée avec l’aide de Daniel Deswert
Création lumière : Jean Vangeebergen
Régie : Pascale Delens et Kinou Nicoletti


A propos de l’auteur-e

Irvine Welsh, l’auteur de Trainspotting

Il est né à Édimbourg, en Ecosse, en 1958 dans un milieu modeste. Il quitte l’école à 16 ans et monte à Londres. Il commence alors une vie de bohème à l’anglo-saxonne. Il entame une voie musicale qui se conclut par un rapide fiasco. Il troque le costume punk pour celui d’agent immobilier et amasse un petit pécule. De retour au pays, la scène littéraire écossaise est en pleine ébullition. Il se lance alors dans la rédaction de Trainspotting. Le Succès vient, en 1996, grâce à l’adaptation cinématographique de Danny Boyle. L’écrivain devient une figure de plus en plus controversée. Trainspotting est banni de la liste des concourants au « Booker Prize » pour avoir heurté la sensibilité du jury. L’écriture de ses romans transpire la drogue (Ecstasy) et le sexe (Porno). Il semble que l’auteur ait voulu une certaine adéquation entre sa vie et son oeuvre. Le mythe voudrait que Welsh ait été un explorateur du monde de la drogue, allant jusqu’à donner une interview sous ecstasy. Pourtant, ses amis révèlent que cette biographie haute en couleur fut imaginée par l’artiste pour dérouter la presse littéraire. Il fait son retour avec un roman moins controversé en 2008 intitulé « Recettes intimes de grands chefs », l’ouvrage explore l’univers des chefs cuisiniers et leurs âmes.


Le mot du metteur·se en scène :

Luc Jaminet, le metteur en scène, l’interview

Comment l’équipe s’est-elle constituée?

Il était, pour moi, évident de proposer le rôle de Marc à Stéphane Strepenne. J’ai plusieurs fois travaillé avec lui au Théâtre Proscenium. Il a une personnalité extrêmement riche et comme comédien, il construit toujours ses personnages avec épaisseur, humanité et vérité. C’est l’envie de retravailler avec Stéphane qui a été le moteur du projet. Il fallait lui trouver des partenaires audacieux et prêts à l’emploi. J’ai eu Elodie, Thomas et Céline comme élèves aux Ateliers dArt Dramatique de la Province de Liège (Barbou). Leurs points de vue théâtraux et leur envie de se dépasser me plaisaient. J’avais eu l’occasion de travailler avec Jean-François dans Pigsland (Jeune Théâtre Populaire). C’est un comédien impulsif, brut, fonceur. Il s’imposait pour incarner Frank. À la genèse du projet, il y avait uniquement les quatre personnages (Mark, Alison, Frank et Tommy). Serge Kevers (le responsable du Service Théâtre de la Province de Liège) m’a soufflé l’idée d’inclure un personnage annexe pour mixer la musique en live. Le choix s’est porté sur Céline qui est également une de mes anciennes élèves. Sa présence apporte un dynamisme et une étrangeté très intéressante.

Que symbolise le personnage de Céline ?

C’est un personnage métaphorique qui évolue sur un autre plan. Il est pour nous, la symbolisation de « la Société » : séduisante, sexy, sensuelle, tentatrice. Une sorte d’appel des sirènes auquel les personnages en perdition succombent. Mais sa présence sur le plateau permet aussi d’autres interprétations. Elle contribue à donner au spectacle une forme poreuse pour que chaque spectateur puisse y projeter son propre imaginaire.

Quelles sont les valeurs de Mark ?

Je suis très touché par les rapports que Mark entretient avec sa bande de potes. C’est, bien sûr, un personnage violent et totalement amoral. Mais son empathie et sa tendresse pour Tommy, par exemple, lui donne beaucoup d’humanité.

Tu n’as pas peur de la réaction des spectateurs ?

Lars Von Trier dit qu’un film doit être comme un caillou dans une chaussure. Je n’aime pas un théâtre ou un cinéma trop bourgeois qui met les spectateurs dans des conforts. J’aime les spectacles provocateurs qui surprennent et ne laissent pas indifférent. Je pense que notre spectacle dérangera. Il n’était pas à propos d’aseptiser et d’édulcorer l’univers Trainspotting. Après plus de vingt ans de mise en scène, je suis en acceptation de la réaction du public. Ça reste « pour du beurre » et on « fait semblant » mais si nous dérangeons et que les spectateurs quittent la salle, ça leur appartient. Les films de Quentin Tarantino, par exemple, plaisent ou déplaisent pour les mêmes raisons : ils sont trash, décalés et too much !!! Les uns adorent, les autres détestent.

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